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LafargeHolcim en 2025 : innovations et défis du géant des matériaux de construction
Matériaux bas carbone et économie circulaire chez LafargeHolcim : leviers d’impact en 2025
Au cœur de l’écosystème des matériaux, LafargeHolcim accélère une trajectoire bas carbone structurée autour d’une logique désormais bien ancrée dans le secteur : réduire les émissions, recycler les matières, réinventer les usages. La progression des normes européennes imposant des quotas de réemploi sur les marchés publics, effective depuis début 2024, a fait grimper la demande en granulats recyclés et en liants à plus faible empreinte. Résultat : tandis que le coût du béton a bondi de 14 % en Europe entre 2022 et 2024, la demande en matériaux recyclés a doublé sur la même période. Pour le marché marocain, fortement interconnecté aux chaînes d’approvisionnement euroméditerranéennes, cette dynamique redéfinit les stratégies d’achat, de stockage et de certification des chantiers.
LafargeHolcim articule ses avancées en trois piliers opérationnels, inspirés des initiatives de type “Lafarge 360” : REDUCE (clinker factor allégé, combustibles alternatifs), RECYCLE (déconstruction sélective, boucles locales de réemploi), REINVENT (bétons performants, solutions digitales et services). Les adjuvants de Sika, les isolants techniques portés par Saint-Gobain et les argiles calcinées d’Imerys deviennent des pièces maîtresses du puzzle, tandis que Vicat, Ciments Calcia (groupe Heidelberg Materials) et Eqiom rivalisent d’innovations sur les liants bas carbone. Au Maroc, les maîtres d’ouvrage exigent des fiches environnementales claires, créant un nouveau standard de transparence pour les appels d’offres.
Exemples concrets côté chantiers marocains
Sur un programme de logements à Mohammédia, un bureau d’études a testé des bétons contenant des additions minérales locales, optimisées par un dosage fin en liants. Le pari : réduire le clinker tout en garantissant la durabilité et la pompabilité. Sur une route périurbaine, des équipes ont intégré des granulats issus de rabotage, inspirées par des pratiques observées chez Colas. Les retours soulignent une baisse mesurable des émissions à la tonne de matériau mis en œuvre, sans dégrader les performances mécaniques.
La diffusion de ces méthodes reste conditionnée par des contraintes de qualité et de disponibilité. L’approche la plus efficace observée consiste à créer des filières locales de tri, à contractualiser la traçabilité, puis à adapter les formulations de béton route par route et ouvrage par ouvrage. Cette granularité demande de nouvelles compétences d’acheteurs, de laborantins et de chefs de projet, un défi RH majeur dans un pays où les besoins en talents techniques progressent.
- 🌍 Priorité aux liants bas carbone (réduction du clinker) et aux ajouts calcaires, pouzzolaniques et argile calcinée.
- ♻️ Mise en place de plateformes locales de déconstruction sélective pour booster le réemploi.
- 🧪 Contrôle qualité rapproché en laboratoire mobile sur chantier pour sécuriser la performance.
- 🤝 Co-développement avec Saint-Gobain, Sika et Imerys pour aligner matériaux et réglementations.
- 📜 Traçabilité numérique des matériaux recyclés, utile lors des audits et certifications.
| Solution ♻️ | Gain CO₂ estimé 📉 | Usage type 🏗️ | Acteurs cités 🤝 |
|---|---|---|---|
| Béton à clinker réduit | −20 à −40 % | Dalle, voiles, fondations | LafargeHolcim, Vicat, Ciments Calcia |
| Granulats recyclés | −15 à −25 % | Voirie, remblai, béton non structurel | Colas, Eqiom, Cemex |
| Argile calcinée | −30 % en clinker | Ciments composés performants | Imerys, Heidelberg Materials |
| Isolants efficientes | Jusqu’à −50 % énergie | Façades, toitures | Saint-Gobain |
Pour les maîtres d’ouvrage marocains, l’enjeu est autant technique qu’économique : piloter la hausse des coûts, tout en capitalisant sur des matériaux plus sobres qui sécurisent l’exploitation des bâtiments. Une équation viable se dessine lorsque l’optimisation matériau est couplée à l’efficacité énergétique et à la numérisation du suivi de chantier.

Transformation digitale des chantiers : IA, BIM et automatisation au service de la performance
La digitalisation s’invite au cœur des métiers. Entre modélisation BIM, jumeaux numériques et capteurs IoT, les chantiers marocains gagnent en précision et en sécurité. Dans une équipe type à Casablanca, Youssef, chef de projet, s’appuie sur des modèles 3D connectés aux plannings, simulant les aléas et optimisant les approvisionnements de béton prêt à l’emploi. L’adoption d’outils prédictifs, enrichis par l’IA, réduit les erreurs de coulage et les temps morts, two pain points souvent sous-estimés dans la planification initiale.
Les engins de jeunes générations inspirés par Komatsu ou Caterpillar offrent une télémétrie utile pour la maintenance. Les alarmes intelligentes préviennent les pannes, tandis que les données de consommation aident à ajuster les cadences. Cette culture data demande des profils hybrides, capables d’orchestrer les flux entre ingénierie, achats et opérations, avec des réflexes cybersécurité.
Cas d’usage côté mobilité urbaine
Sur un projet d’extension de transport collectif, l’équipe de Youssef a déployé une plateforme collaborative pour aligner architectes, entreprises de VRD et fournisseurs de BPE. Le gain le plus visible ? Un suivi en temps réel des volumes coulés et des retards logistiques, avec un impact direct sur le respect des délais. Pour les lecteurs suivant l’actualité des offres publiques, il est utile de scruter les annonces de mobilité comme celles listées sur les recrutements liés aux transports à Casablanca pour comprendre les compétences réellement attendues.
- 🧭 BIM de niveau avancé pour la détection d’interférences et le phasage chantier.
- 🛰️ IoT sur centrales et flottes pour tracer qualité, température et temps de transport.
- 🧠 IA prédictive pour anticiper retards de livraison et météo critique.
- 🔐 Sécurisation des données et gestion des droits par profil métier.
- 🎓 Montée en compétences via des stages pré-embauche dédiés au BIM et au contrôle qualité.
| Outil 🔧 | Bénéfice clé ✅ | Limite actuelle ⚠️ | Impact RH 👥 |
|---|---|---|---|
| BIM + jumeau numérique | Moins d’erreurs, coordination fluide | Modèles lourds, besoin de gouvernance | Formations BIM Manager, mode collaboratif |
| Capteurs IoT | Qualité traçable, alertes en temps réel | Interopérabilité parfois limitée | Techniciens data + métrologie |
| IA planning | Optimisation flux et coûts | Dépend de la donnée historique | Analystes chantier, PMO digitaux |
| Télémétrie engins | Maintenance prédictive | Connectivité variable sur site | Mécaniciens connectés |
À l’échelle marocaine, l’alignement avec les pratiques internationales devient un avantage compétitif. Les entreprises qui normalisent leurs standards numériques au niveau groupe s’imposent plus vite sur les marchés publics et privés, y compris à l’export.
Inflation, approvisionnements et concurrence : lecture stratégique du marché des matériaux
La volatilité des coûts reste l’obstacle numéro un. La hausse de 14 % du béton en Europe entre 2022 et 2024, combinée à la flambée énergétique et aux contraintes réglementaires, a tendu les marges des acteurs. Au Maroc, l’impact se ressent via les chaînes d’importation de combustibles, d’additions minérales et d’adjuvants. Les donneurs d’ordre répercutent partiellement ces variations, obligeant les entreprises à réviser plus fréquemment leurs devis et à diversifier les fournisseurs.
Dans ce contexte, l’écosystème concurrentiel se densifie. LafargeHolcim avance ses ciments et bétons bas carbone, mais les trajectoires de Vicat, Eqiom, Cemex, Heidelberg Materials (maison mère de Ciments Calcia) et des solutions complémentaires de Saint-Gobain et Sika créent une pression positive vers la performance. Les clients finaux, souvent épaulés par des majors comme Bouygues Construction ou des acteurs routiers tels que Colas, imposent des indicateurs CO₂ dans les cahiers des charges.
Stratégies d’achat et d’anticipation
Les entreprises qui s’en sortent le mieux suivent un triptyque simple : veille matière première, planification dynamique et clauses d’indexation. La contractualisation avec des partenaires logistiques fiables, l’exploitation de stocks tampons et l’arbitrage entre filières courtes et longues distances deviennent déterminants. Dans les marchés publics marocains, la clarté des métriques environnementales et la capacité à auditer la traçabilité font la différence.
- 📈 Révision régulière des devis avec clauses d’indexation adaptées.
- 🧭 Sourcing alternatif multi-fournisseurs pour sécuriser volumes et prix.
- 🚛 Mix logistique rail/route/mer pour limiter les coûts carbone.
- 🧾 Traçabilité numérique des matériaux recyclés pour répondre aux audits.
- 🤝 Partenariats techniques avec Sika, Saint-Gobain, Imerys pour stabiliser la qualité.
| Acteur 🏭 | Positionnement 🔍 | Atout différenciant 💡 | Synergies au Maroc 🌐 |
|---|---|---|---|
| LafargeHolcim | Leader multi-matériaux | Portefeuille bas carbone | Partenariats locaux et export |
| Vicat | Cimentier intégré | Filières de proximité | Approches régionales MENA |
| Heidelberg Materials / Ciments Calcia | Groupe global | Innovation clinker allégé | Échanges techniques envisageables |
| Eqiom | Offre construction | Solutions modulaires | Complémentarité logistique |
| Cemex | Béton prêt à l’emploi | Optimisation supply chain | Expertise transport maritime |
| Saint-Gobain / Sika | Solutions de spécialité | Isolants/Adjuvants performants | Support technique chantiers |
Pour capter la demande, certains chantiers marocains relaient les appels d’offres de mobilité, d’urbanisme et d’infrastructures sanitaires. La qualité d’ingénierie est d’autant plus visible quand elle s’appuie sur des études urbaines solides, à l’image de ce que rappelle le rôle de Novec dans l’aménagement urbain, utile pour maîtriser dès l’amont les contraintes matériaux et environnement.

Emploi, compétences et formation : la bataille des talents dans la construction durable
La transition bas carbone et la numérisation appellent de nouvelles compétences. Les entreprises marocaines recherchent des profils capables de parler matériau, data et réglementation. Les métiers évoluent : d’ingénieur matériaux à BIM Manager, de contrôleur qualité à spécialiste économie circulaire. La promesse d’employabilité se joue dans des parcours mixtes, combinant terrain, laboratoire et gestion.
Pour entrer dans la filière, beaucoup misent sur la mise en situation professionnelle. Les dispositifs de stage pré-embauche permettent d’acquérir des réflexes BIM, de s’initier aux essais labo (granulométrie, affaissement, cure), ou de pratiquer la planification sous contraintes. Les entreprises, elles, boostent la formation continue : habilitations HSE, certification béton, culture data et sensibilisation au cycle de vie sont devenues incontournables.
Quels profils et quelles opportunités en 2025 ?
Les projets de mobilité, d’énergie, de santé et d’éducation recrutent. À Casablanca, les besoins liés aux infrastructures de transport s’élargissent, comme le montrent les campagnes récentes. Côté éducation, l’État joue un rôle de locomotive en ouvrant des postes, avec un effet d’entraînement sur les filières techniques : voir les opportunités de carrière au ministère de l’Éducation nationale. Les entreprises industrielles, y compris agro, renforcent leurs équipes méthodes et maintenance ; c’est le cas des dispositifs de recrutement chez Excelo Maroc, utiles pour développer des compétences transférables.
- 🎯 Profils en tension : ingénieurs matériaux, BIM Managers, planificateurs, HSE, techniciens labo.
- 🧰 Compétences phares : ACV, traçabilité, maîtrise des adjuvants Sika, lecture des FDES.
- 📚 Formations : modules BIM, essais béton, économie circulaire, cybersécurité chantier.
- 🧑🏫 Passerelles publiques/privées via les recrutements universitaires et projets territoriaux.
- 🌐 Mobilité sectorielle vers la santé et l’urbanisme, où la demande de matériaux performants croît.
| Métier 👷 | Compétence clé 🧠 | Certif/outil 📜 | Valeur ajoutée 💼 |
|---|---|---|---|
| Ingénieur matériaux | Formulation bas carbone | ACV, labo béton | Réduction CO₂ mesurable |
| BIM Manager | Coordination multi-lots | BIM L2/L3 | Moins de conflits de chantier |
| Technicien labo | Essais normalisés | NF/EN tests | Qualité et traçabilité |
| HSE chantier | Culture sécurité | Habilitations | AT en baisse 📉 |
| Planificateur | IA/Lean planning | PMO digitaux | Délais maîtrisés ⏱️ |
La clé du succès pour les entreprises marocaines réside dans un mix robuste : partenariats académiques, alternance, formation continue et valorisation de la mobilité interne. En combinant ces leviers, la filière fidélise les talents tout en augmentant son niveau d’exigence technique.
Grandes opérations, urbanisme et santé : où la demande tire la filière en 2025
La feuille de route des infrastructures marocaines nourrit une demande soutenue en matériaux performants. Les projets urbains et sanitaires poussent à la standardisation des solutions bas carbone. Les études amont, souvent menées avec l’appui d’ingénieries établies, permettent d’anticiper l’effet des nouvelles réglementations sur les métriques environnementales et de contenir les coûts de cycle de vie.
L’urbanisme opérationnel s’appuie sur des acteurs référents, dont le rôle a été largement discuté dans les retours de terrain sur l’aménagement urbain. Dans la santé, l’essor de nouveaux services stimule la construction d’établissements performants, avec des standards sanitaires exigeants, comme en témoignent les services de nouvelles cliniques à Rabat et l’actualité des cliniques à Oujda. Les matériaux – béton à durabilité accrue, mortiers techniques Sika, solutions d’isolation Saint-Gobain – deviennent autant d’outils médicaux indirects, au service de l’hygiène, de l’acoustique et de la maintenance.
Cap sur les liaisons et les ouvrages structurants
Les liaisons intercontinentales ou régionales inspirent des scénarios d’approvisionnement ambitieux. Les discussions publiques autour de la faisabilité d’un tunnel Maroc–Europe stimulent l’innovation sur les bétons à haute résistance, l’étanchéité, les adjuvants complexes et la logistique maritime. Dans ce cadre, des groupes comme Bouygues Construction et Colas apportent un retour d’expérience international, utile pour dimensionner les cahiers des charges marocains.
- 🏥 Hôpitaux et cliniques : exigences d’hygiène, d’isolation, de continuité de service.
- 🚈 Mobilité urbaine : rails, plateformes, ouvrages d’art, bétons à haute durabilité.
- 🏫 Éducation et équipements publics : volumes importants, standardisation des procédés.
- 🌉 Ouvrages spéciaux : bétons projetés, adjuvants hautes performances, contrôle accru.
- 🧭 Études amont structurées pour limiter aléas et surcoûts, en lien avec l’ingénierie locale.
| Type de projet 🗺️ | Solutions matériaux 🧱 | Impact opérationnel ⚙️ | Acteurs/Exemples 🤝 |
|---|---|---|---|
| Clinique/CHU | Isolants, mortiers techniques | Confort, hygiène, maintenance | Saint-Gobain, Sika |
| Tram/RER urbain | Béton durables, rails | Moins d’entretien, durée de vie | Colas, Bouygues Construction |
| Ouvrage complexe | Adjuvants spécialisés | Résistance/étanchéité | Cemex, Vicat |
| Bâtiment public | Bétons bas carbone | Score CO₂ amélioré | LafargeHolcim, Eqiom |
Les maîtres d’ouvrage qui combinent conception économe, matériaux optimisés et exécution digitalisée obtiennent des gains cumulés sensibles. Au final, la performance environnementale renforce la valeur d’usage des équipements au bénéfice des citoyens.
Gouvernance, financement et ancrage territorial : aligner investissements et compétences
Les projets matériaux dans la construction ne se gagnent plus seulement sur le prix. Les banques et investisseurs scrutent désormais les trajectoires bas carbone, la formation des équipes et la robustesse juridique des contrats. Les appels d’offres valorisent la transparence des données et la pérennité des filières locales de réemploi. Dans cette équation, la capacité de LafargeHolcim à documenter les gains CO₂, à sécuriser l’approvisionnement et à former l’écosystème devient un critère différenciant.
Au Maroc, l’essor de programmes publics et territoriaux ouvre la porte à des opportunités d’emploi et de partenariats. Les recrutements dans les opérateurs de transport urbain, l’éducation et la santé stimulent la demande en profils techniques, administratifs et HSE. Ce mouvement est perceptible dans les campagnes de recrutement transport à Casablanca et les concours de l’Éducation nationale. À l’échelle de la santé publique et de la R&D, les acteurs scientifiques mentionnés via l’actualité de l’Institut Pasteur du Maroc contribuent à la montée en compétences, utile pour les infrastructures biomédicales.
Pratiques gagnantes pour les directions de projet
Les entreprises qui avancent vite cochent quatre cases : pilotage carbone audité, chaîne d’approvisionnement hybride, financement vert, et politique RH inclusive. Les partenariats avec les universités, les écoles d’ingénieurs et les opérateurs publics fidélisent les talents, réduisent le turnover et renforcent la culture de sécurité. L’éveil territorial se voit aussi dans l’urbanisme : les orientations mises en avant par des bureaux d’études urbains aident à anticiper l’implantation des plateformes de recyclage et des centrales BPE.
- 💶 Stratégie de financement vert (obligations durables, critères ESG vérifiés).
- 📊 Tableaux de bord ACV et traçabilité numérique des matériaux ♻️.
- 🏫 Partenariats académiques pour l’alternance et la recherche appliquée.
- 👷 Inclusion et féminisation des métiers techniques pour élargir le vivier.
- 🧭 Gouvernance claire sur la gestion des risques et la conformité.
| Décision clé 🧩 | Effet attendu 📈 | Indicateur de succès 🎯 | Exemple marocain 🇲🇦 |
|---|---|---|---|
| Financement vert | Coût du capital réduit | Taux/prime ESG | Projets urbains bas carbone |
| ACV systématique | Moins d’émissions | kgCO₂e/m² | Bâtiments publics sobres |
| Filière recyclage | Moins de déchets | % réemploi | Plateformes locales ♻️ |
| Formation continue | Productivité | Heures/ETP | Contrats d’alternance |
En liant investissement, compétences et ancrage local, l’écosystème marocain bâtit des projets plus robustes et plus rapides à délivrer. C’est ainsi que la valeur se crée, durablement, au bénéfice de toute la filière.
Quelles compétences techniques sont les plus recherchées en 2025 dans les matériaux de construction au Maroc ?
Les entreprises cherchent des profils capables de combiner formulation bas carbone, maîtrise du BIM, contrôle qualité en laboratoire et gestion de la traçabilité. Les rôles d’ingénieur matériaux, BIM Manager, technicien labo, HSE et planificateur digital sont particulièrement demandés.
Comment les entreprises marocaines peuvent-elles réduire l’impact de la hausse des coûts du béton ?
En activant un mix d’actions : clauses d’indexation, diversification des fournisseurs, recours aux granulats recyclés, optimisation des formulations (clinker réduit), logistique hybride et suivi numérique de la qualité pour limiter les reprises et les pertes.
L’économie circulaire est-elle compatible avec les exigences de performance ?
Oui, à condition d’assurer la traçabilité, le contrôle qualité et l’adaptation des formulations au contexte du projet. Les matériaux recyclés, correctement qualifiés, offrent des performances fiables sur les usages compatibles.
Quels secteurs hors BTP peuvent attirer des talents de la construction au Maroc ?
La santé, la mobilité urbaine, l’industrie et la R&D (par exemple via l’Institut Pasteur du Maroc) attirent des profils techniques grâce à des projets structurants et à la montée en gamme des infrastructures.
Où trouver des opportunités pour renforcer son employabilité dans la filière ?
Les stages pré-embauche, les appels d’offres de mobilité urbaine, les recrutements publics (ministère de l’Éducation nationale) et les campagnes d’entreprises industrielles locales sont des portes d’entrée concrètes.
Toujours à l’affût des tendances RH, Mehdi adore vulgariser les évolutions du recrutement, des soft skills à l’IA. Ses articles sont rythmés, directs, et visent à créer un lien fort entre l’entreprise et les candidats.